[quote="terranova6"][quote="meskikicherry"][quote="terranova6"]
- meskikicherry a écrit:
- terranova6 a écrit:
- coucou !
bonjour terranova,
je reviens sur ton post, à ce jour, as-tu les conclusions des causes qui ont entraînés la perte de tes deux filles dans les mêmes condtions ?
la 1° enterite massive d'origine bacterienne !! sans isolement possible car etat sous antibios
et ma canelle il y a un plus de quinze jours , oui une autopsie a ete faite ! origine bacterienne avec enterite necrosante , congestion du foie et des reins le veto ne comprends pas et ne voit qu'une origine alimentaire ! peut etre + fragile ! mais n'ont pas pu isoler la bacterie car finie en septicemie !
dur dur en tout cas pour nous !
avec dog international (mastery ) deja des selles normales !
et je traite l'ezcema par cotiseme , ca passe bien !!
j'ai vu ma representante RC , pour les chiennes vides apparement ils sont + ou - au courant .....!!!
pour le reste j'ai fait analyser toutes les selles de mes chiens RAS , pas de coccidioses ni iardioses , deja rassurant !
si un veto court sur le forum son avis serai le bienvenu !
adieu ma petite canelle je n'arrive pas a faire ton deuil !!
terra nova,
première littérature que j'ai trouvée ( tu constateras que l'article touche les ruminants et l'homme, peu de littérature sur les canidés, le chien est un animal domestique de compagnie , il n'est pas un animal de rente donc sans grand intêret pour les littératures, mais cette bactérie s'applique aussi aux canidés.
Je t'avais posé déjà cette question dans ton post mais tu n'as pas répondu, as tu conservé les sacs de croquette en question et l'emballage ? si par chance oui, il serait judicieux de faire analyser une poignée de croquette pour chercher cette bactérie Clostridium perfringens
autre question ton antibio c'était un large spectre (gram positif et négatif) je suppose que oui, regarde sur la boite
voici l'article
OVF, mars 2005
Clostridium perfringens: Gastro-entérite clostridienne
Clostridium perfringens type A est l’une des causes principales de
toxi-infections alimentaires humaines et peut être à l’origine de la
gangrène gazeuse en cas d’infection des plaies. C. perfringens type C
provoque des
entérites nécrosantes.
Espèces touchées Bovins, moutons, être humain.
Agent infectieux Clostridium perfringens est
Gram-positif, anaérobie, formant des spores.
Il existe cinq types toxigènes, désignés par les lettres A à E.
C. perfringens est ubiquiste et se trouve dans le sol et les voies digestives
de l’être humain et des animaux. L’une de ses caractéristiques
est la résistance de ses spores à la chaleur, qui peuvent se multiplier
dans les aliments prêts à être consommés (souches thermorésistantes:
survivent plus d’une heure à 100°C; souches thermolabiles et
hémolytiques: inactivées en 10 minutes à 100°C). Après ingestion
d’aliments contaminés par C. perfringens (10 germes par gramme
d’aliment suffisent), des entérotoxines sont libérées dans les intestins,
suite à la sporulation. Ces entérotoxines sont résistantes aux enzymes
intestinales.
Clinique/Pathologie Chez les ruminants domestiques: les entérotoxémies sont dues à
C. perfringens des types B, C, D et E. L’entérotoxémie résulte de la
résorption dans le sang des toxines produites dans l’intestin, par plusieurs
types de C. perfringens, qui font partie de la flore normale. C.
perfringens de type A est un commensal habituel de l’intestin; seuls
quelques cas de maladie ont été confirmés chez les bovins; chez les
agneaux, on observe une maladie (« yellow lamb disease ») se manifestant
par un ictère et une hémoglobinurie, la mort survient dans les
6 à 12 heures suivant les premiers symptômes. Le type B provoque la
« dysenterie des agneaux ». Le type C produit l’entérotoxémie hémorragique
des moutons adultes, ainsi que l’entérite hémorragique des
veaux, agneaux et porcelets. Le type D est l’agent causal de
l’entérotoxémie (”maladie du rein pulpeux”) des moutons de tout âge;
celle-ci est due à une alimentation trop riche en lait, herbes ou céréales.
Le type E provoque dysenterie ou entérotoxémie chez les veaux
et les agneaux. Chez l’être humain: la maladie se déclare après ingestion
d’aliments (particulièrement de viande rouge et de volaille)
dans lesquels C. perfringens type A s’est multiplié. Le temps
d’incubation est de 7 à 15 heures (allant jusqu’à 24 - 30 heures) après
l’ingestion de la nourriture. Les premiers symptômes apparaissent
soudainement: coliques suivies de diarrhée, sans fièvre ni vomissement.
L’indisposition est passagère (un jour) et l’évolution bénigne,
sauf chez les personnes déjà affaiblies. C. perfringens type C peut
provoquer une entérite nécrosante (« Darmbrand »), après avoir été
ingéré avec des aliments contaminés, et se caractérise par une gangrène
localisée dans l’intestin. Très rarement, on observe une gastroentérite
causée par C. perfringens type D.
Répartition géographique Mondiale.
Epidémiologie Le réservoir naturel de C. perfringens type A est le sol et l’intestin de
l’être humain et des animaux. La source de la toxi-infection pour l’être
humain est constituée par des aliments contenant des spores ayant
résisté à la cuisson; la contamination des aliments par des spores
peut se produire après la cuisson. L’aliment responsable est presque
toujours de la viande rouge ou de la volaille; petits pois, haricots, pu-
OVF, mars 2005
rée, fruits de mer, fromage et pâtes entrent aussi en considération.
L’intoxication alimentaire est souvent occasionnée par la préparation à
l’avance (la veille) d’aliments en grande quantité dans les restaurants
et les cafétérias. Les animaux n’ont pas d’influence directe sur
l’épidémiologie de l’intoxication; par contre les aliments d’origine animale
jouent un rôle important comme substrat pour la multiplication
des bactéries et comme vecteur de l’infection.
Diagnostic Etre humain: période d’incubation et symptômes cliniques (apyrétique)
assez typiques. Confirmation par un laboratoire: parfois difficile
car nécessite des spécimens de nourriture et de matières fécales.
Animal: diagnostic par inoculation de souris (mise en évidence des
toxines). Utilisation possible de méthodes de biologie moléculaire pour
le diagnostic: analyses à l’aide d’une PCR (à partir du matériel clinique;
mis en évidence du gène de l’entérotoxine).
Diagnostic différentiel Etre humain: salmonellose, shigellose, colibacillose (sont fébriles),
staphylococcose (avec vomissements). Animaux: autres causes
d’entérites et de septicémies (E. coli, Salmonella spp., Actinobacillus
equuli, gastroentérite transmissible).
Prophylaxie/thérapie Etre humain: mesures préventives: les repas à base de viande devraient
être servis très chaud et immédiatement après la cuisson; les
restes de repas devraient être refroidis le plus rapidement possible; si
la viande doit être réchauffée, la température doit être suffisamment
élevée.
Animal: possibilité de vacciner les animaux avec des anatoxines (notamment
immunisation des brebis pour protéger les agneaux).
Prélèvements Aliments, fèces.
Contrôle des viandes Carcasse entière impropre à la consommation (OCV, annexe 3, chiffre
1.1.4.1)
Clostridium perfringens ne doit pas dépasser la valeur limite de 105
unités formant des colonies par gramme de denrées alimentaires non
prêtes à la consommation, 104 unités formant des colonies par
gramme de denrées alimentaires prêtes à la consommation, (Ordonnance
du DFI du 26 juin 1995 sur les exigences d’ordre hygiénique et
microbiologique concernant les denrées alimentaires, les objets
usuels, les locaux, les installations et le personnel (Ordonnance sur
l’hygiène, OHyg; RS 817.051).
source:
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